“A propos des images de cette femme en burkini sur
la plage de Nice, il y a plusieurs choses qui me dérangent”, pense
l’écrivain Waleed Al-Husseini.
D’abord, “la femme est comme déposée sur la plage, avec rien qui
n’indique qu’elle veut profiter de la mer”, indique l’auteur du livre
“Les prisons d’Allah”. Ensuite, “le photographe a commencé à la prendre
en photo avant l’arrivée de la police, comme pour faire un scénario”.
Aussi, “la femme enlève son burkini d’un coup, sous l’œil du photographe
qui a visiblement un appareil de très bonne qualité…”
Selon l’écrivain palestinien, “la police a d’autres choses à faire que
de verbaliser pour des tenues vestimentaires (hors voile intégral) sur
la plage. Et ici, on voit bien qu’elle n’a pas compris à quel jeu jouent
les islamistes ! Ils cherchent la provocation, l’image choc bien
préparée, pour dire que la France est raciste et qu’ils sont des
victimes. Voici le résultat : la France est moquée à l’international…Ne
tombons pas dans ce piège”.
Il note enfin que sur la plage la femme a lancé un petit regard
caméra au moment où d’enlever ses habits. “Comme par hasard la dame est
prise en photo avant, pendant, après….Un vrai roman photo!”, commente un
internaute sur Facebook.”
Le conseil d’Etat français, juridiction la plus haute du droit
administratif français, a ordonné ce vendredi la suspension d’un arrêté
anti-burkini pris par la ville de Villeneuve-Loubet (Alpes Maritimes).
Le burkini s’inscrit dans un débat récurrent en France sur la place
de l’islam, émaillé de polémiques et de lois. Le pays a été le premier
en Europe à interdire, en 2010, le voile intégral dans tout l’espace
public. Le foulard islamique avait auparavant, en 2004, été banni dans
les écoles, collèges et lycées publics.
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